31 juillet 2005

Chateau des 7 tours

Haseki, Koca Mustafa Pasa, Samatya, Yedikule, Belgrat Kapi, Silivri kapi, Balikli... Il fait de plus en plus chaud et moite : dur la reprise !
Avec les rendez-vous potes de fin de journée qui finissent au petit matin, c'est l'appel à la priere qui me rappelle qu'il est plus que temps d'aller dormir.
Résultat, pour ne pas flinguer la journée suivante, j'ai repris le rythme de 4 heures de sommeil par nuit, en remettant au lendemain la grasse matinée (et l'étude assidue d'Assimil).
Par contre, je relis inlassablement le mode d'emploi du numérique en essayant de mémoriser des fonctions qui doivent être tres pratiques quand on a une petite idée de leur utilité... Un truc a offrir au PKK ça !
Challenge : on relache l'Allumé d'Imrali si vous rédigez un mode d'emploi clair sans utiliser l'expression "Complot international capitaliste contre les masses des camarades travailleurs opprimées de l'humanité du monde entier et d'ailleurs." ... implosion garantie !

30 juillet 2005

Yildiz - Ihlamur

Nat m'a signalé l'année derniere que le palais de Yildiz était (enfin) ouvert... Ben ça n'a pas duré longtemps : 6 YTL de taxi (qui m'a bien évidemment trimballée d'abord au parc malgré des indications précises) pour encore trouver porte close, mais au bout de 4 fois, je commence a m'y faire !
Je profite de passer devant pour faire quelques vues de la mosquée de Yildiz, mais je renonce a l'intérieur : avec un foulard, c'est 10 degrés de plus garantis.
Mon sens de l'orientation étant toujours aussi défaillant (si, même avec un plan), me fait faire des kilometres pour trouver le pavillon des tilleuls. Ca grimpe sec, le soleil cogne et le matos est de plus en plus lourd. A l'entrée de Dunya Baris parki, pas le temps de franchir les 5 m qui me séparent des bancs a l'ombre : juste celui de m'asseoir adossée a un muret en attendant que le malaise se dissipe. J'ai évité le pire de peu : tomber dans les pommes et finir asphyxiée par une foule de Turcs compatissante mais compacte !
Evidemment, au pavillon des tilleuls le café est fermé. Entrée 3 YTL, droits photo 6 YTL... no comment !
Le pavillon rokoko est minuscule. L'intérieur est sombre et seules les pieces du 1er étage sont ouvertes. Entrée, wc, salle d'écriture et de musique et petit salon de réception : aucun intérêt. Pour ceux qui ne tiennent pas absolument aux photos, un coup d'oeil par la grille d'entrée suffit largement.
A Besiktas, un aigle salvateur m'annonce que je vais enfin pouvoir manger : ouf ! Kebab-bulgur-salade (bon), coca et nes : 11 YTL.
Taxi pour rentrer, je suis trop HS pour chercher le bon bus, j'ai des courses a faire avant mon rendez-vous de ce soir, et je rêve d'une douche fraîche et d'un tee shirt propre !

29 juillet 2005

Beyazit - Süleymaniye

Hier, ça allait encore, mais aujourd'hui l'humidité commence a devenir génante : même sans bouger, je dégouline des le matin (pratique pour les appareils !)... heureusement, il y a de l'air.
Beyazit est beaucoup plus sympa sans les manifs, les fumigenes et la flotte, et le çay bahçesi de la mosquée idéalement ombragé.
Au mausolée du Magnifique (j'avais oublié les dernieres fois de photographier les détails de la porte), je préfere prendre l'air abruti quand le gardien m'explique en turc qu'on ne peut pas photographier, ce qui ne l'empêche pas de vouloir tailler une bavette quand je sors. Il est rassuré, quand on parle turc ça devient moins yasak, et puis j'ai laissé une contribution, ce que je fais rarement dans les lieux de culte. Mais bon, je dois bien ça au Magnifique vu que j'ai choisi mon pseudo pour sa Hürrem.
Deux jus d'orange (bon malgré la saison) et une glace pistache-citron au çay bahçesi de la Yeni cami. Les couleurs hyper chimiques me rappellent ma déception quand enfant, on a osé m'apporter un diabolo menthe "écologique" sans le colorant vert qui fait tout le charme du diabolo...
Pont de Galata pour un dîner mezze-poisson (pas de trace de la bombe récente). Le resto choisi par hasard "Altin balik" (poisson d'or) annonce d'office ce qu'ils comptent tirer des touristes pêchés ! Les rougets pas tres frais et trop cuits sont a 20 YTL, soit le prix du repas complet il y a environ 3 ans. Une fois installée le plus pres possible de l'eau (autrement je ne vois pas l'intérêt), il a fallu que j'envoie bouler plusieurs fois le serveur qui prétendait me faire déplacer a l'intérieur pour laisser la place a des éventuels clients plus nombreux.
Comme ils ne réduisent pas l'addition pour les solos, a 56 YTL le repas, il a usé sa salive pour rien (1 € = 1,6 YTL) !
Le retour a pied (le mini métro ferme a 22 h), m'a achevée : la sérieuse grimpette, avec le matériel et la chaleur, j'avais oublié a quel point elle grimpe !

28 juillet 2005

Hasköy - Fener

Journée de reprise en douceur : belle balade, dommage que du côté de Hasköy les zones militaires occupent les vues les plus intéressantes.
Le palais des glaces dont seul un joli dôme est visible est toujours fermé (pour restauration ?)... depuis des années.
La synagogue Ezger, bâtie en 1547 et fermée dans les années 50, a été transformée en café resto a la déco de mauvais goût, mais la Corne d'or retrouve un peu de sa splendeur passée depuis qu'elle a été nettoyée.

26 juillet 2005

En transit

Annonce dans l'avion pour ceux qui continuent leur trajet : récupérer ses bagages et les faire réenregistrer ?!? J'interpelle une hôtesse pour connaître le but de la manoeuvre : apres vérif, ça ne me concerne pas, mais elle ne comprend pas pourquoi je ne continue pas avec Air France, vu que ça va me faire perdre 2 heures... Avec ce que j'économise sur le prix du billet que j'ai eu un mal fou a trouver, c'est 2 heures rentables ! En fait, il n'y avait soit disant plus que des classes affaires, a 1200 € sur la Swiss et plus de 4000 sur Air France ou la Turkish : a 495 € les billets, c'est presque donné !
Apres avoir creusé un peu (trop tard) le systeme français de réservation, il apparait que les centrales ne proposent jamais aux métropolitains les trajets les plus compétitifs passant notamment par la Belgique ou l'Angleterre... bon a savoir pour la prochaine fois de penser a réserver via nos voisins !
Les charters et leurs 5 kg de bagage a main sont exclus a cause du matériel photo et un vol sec normal est toujours plus cher qu'un package vol-transfert-hôtel qui ne convient jamais a mes durées de séjour, ce qui me condamne a louper toutes les alléchantes promos genre "la Turquie a partir de 155 €" : rageant !
Enfin bref, au contrôle, je suis presque reçue en VIP : il faut que j'attende assise le temps qu'on me déniche quelqu'un qui parle français pour m'expliquer que j'embarque porte 7, ce que je savais déja depuis l'enregistrement a Paris। Explication : je suis la seule passagere de l'avion en transit.
Dans le petit ATR 400, un détail des consignes de sécurité indique a coup sûr que la compagnie n'est pas française : en cas de probleme nécessitant l'utilisation des masques a oxygene, les voyageurs accompagnés d'enfants sont invités a s'occuper de leur progéniture avant de se soucier de leur propre survie, alors que la compagnie nationale française recommande de se préoccuper des rejetons apres avoir correctement enfilé son propre masque. Apres ça, qu'on vienne encore me dire hypocritement qu'il faut vraiment être égoiste pour refuser de se reproduire !!!

Istanbul'a gidiyorum !

Avec le temps, l'excitation des départs s'est sérieusement émoussée : dommage ! CDG 2B comme d'hab, apres 2 ou 3 heures de sommeil, bouclage de dossiers de derniere minute oblige...
Enregistrement et direction en pilotage automatique vers le café zone fumeurs avec une seule envie : boucler ma ceinture et dormir pour récupérer de 9 mois scotchée 15 h par jour a mon PC. Même en bossant 7 jours sur 7, j'ai laissé 75 pellicules de l'année derniere en attente de traitement, corvée dont je serai débarrassée en partie cette année, Minolta ayant enfin fait la grâce a ses fideles de leur sortir, 2 ans apres ses concurrents, un réflex numérique.
Les tests réalisés a Avignon étant concluants, j'ai bien l'intention de m'amuser avec mon nouveau joujou ! Les fichiers sont de petites merveilles comparés a un néga scanné apres passage dans un labo ou la seule préoccupation semble être devenue de facturer de plus en plus cher un sabotage quasi systématique.
Les tirages taille expo commandés via un site grand public sont nickels, la seule ombre au tableau étant de devoir passer par un logiciel chronovore pour pouvoir exploiter les fichiers. Par contre, le travail est nettement plus plaisant... apres essai sur 200 photos : pas sure qu'au bout des 4000 que je peux stocker, mon enthousiasme soit toujours aussi intact !

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