Dimanche matin, aucune pastane n'est ouverte. Pas plus de dolmus pour le chateau, comme ça, on n'a plus a hésiter : on laisse tomber et on remplace par Muradiye qui est sur notre route, malgré Orhan qui plaide pour nous retenir. Comme de toute façon c'était sur la route de Hakkari, atteindre la ruine (précise la légende de la carte) nous aurait pris du temps sans garantie d'arriver a bon port.
Le chauffeur du dolmus dont nous attendons le départ plus de 2 h (2 millions - 1 h 15 - 13.000 habitants) nous ordonne presque de nous mettre a coté de lui. Sur la route, un controle militaire nous est visiblement destiné : sympa et désireux de faire un peu la causette... A Muradiye, il n'y a pas plus de taxi que d'hotel : le chauffeur du dolmus propose de nous conduire aux chutes (12 millions), ou il n'y a évidemment pas de dolmus pour Dogubayazit (48.900 habitants). Apres quelques photos, le dolmus peut nous conduire pour 90 millions : c'est cher, mais on n'a pas franchement le choix.
Trois controles plus loin, on retrouve le Orta Dogu (40 millions la chambre - 2 lits dont un double - avec petit dej - propre, spacieuse, eau chaude a certains moments de la journée) qui n'a pas changé. Deux clients profitent sournoisement de l'habituelle pause thé a la réception pour nous envoyer une assiette de pasteque.
A 7 heures, je m'installe sur le balcon avec l'intention de photographier le coucher de soleil sur le mont Ararat... plus possible : en 2 ans, les nouvelles constructions ont trop poussé.