Le précieux Murat (réceptionniste), toujours fidele au poste, a téléphoné a la 2e boite de cours dont j'avais noté le numéro au dernier moment, pour le cas ou... La 1ere, malgré ses assurances et ses pas-de-probleme, m'a envoyé un mail la veille de mon départ pour me prévenir qu'ils n'avaient finalement pas de stage intensif l'apres-midi. Je suis furax ! Ça fait plus d'un mois qu'ils prétendent le contraire ! Furax, mais pas le choix : c'est idem pour l'autre.
Hier, completement HS : pas fait grand chose. Je me suis même endormie a 6 h, et si la faim ne m'avait pas poussée a me relever, j'aurais bien continué. La perspective de rougets frits a quand même réussi a me faire sortir, apres avoir enfilé sous-pull et collants : ça caille !
Gabi m'a lu le marc de café : ben, il était perplexe ! Ne connaissant rien a ma situation (a part que je fais de la photo), il y avait de quoi... Alors en résumé, il y aurait 2 groupes, opposés mais proches, et une situation bloquée depuis pas mal de temps. Le marc de café confirme que de toutes façons, je finirai par obtenir gain de cause (a bon entendeur...) et qu'il faut continuer a "leur" expliquer. A ma question : "Quoi ? Ils n'ont pas encore compris tous les verbes ?", réponse : "Non, tu dois leur enseigner quelque chose, mais en fait ça va se résoudre rapidement maintenant. Pour toi tout sera OK." J'attends maintenant les déclarations du PKK/KADEK qui ne devrait pas tarder a hurler que le marc de café fait partie du complot in-ter-na-tio-nal...
Sur Istiklal, il y a pas mal de monde encore a 1 h du mat, mais évidemment aucune nana seule, ce qui me vaut pas mal de regards interrogatifs. A l'hôtel, le réceptionniste de nuit (un nouveau) commence a me gonfler sérieusement avec ses compliments pas tres nets. S'il continue a insister lourdement qu'il est a ma disposition toute la nuit pour me monter tout ce que je veux (et visiblement, il est prêt a se dévouer pour m'apporter autre chose que du thé), il risque d'être tres légerement surpris de la réaction de la çok güzel kiz...
Le gérant (que personne n'avait prévenu de mon arrivée) avait l'air sidéré-crétin-ravi de me revoir, mais rien d'exceptionnel comparé a l'air stupéfait qu'il a eu en apprenant par Murat (air important de celui qui sait) que je venais pour apprendre le turc. Je l'ai croisé ce matin : visiblement, il ne s'en est toujours pas remis !