- Ici, pas de portrait d'Atatürk comme ailleurs ou même les commerçants qui n'en pensent pas moins n'osent pas s'en dispenser.
- La situation économique est préoccupante. L'agriculture a bien repris, mais pour des cultures ingrates et tres peu rémunératrices pour ceux qui travaillent la terre : champs de coton a perte de vue !
- Pour les petits commerçants, l'avenir est sombre : les grandes surfaces les poussent les uns apres les autres a rejoindre les 70 % de chômeurs (non indemnisés évidemment).
- A part a Urfa, fief du clan Ocalan qui a donc toujours été plus épargnée que les autres villes, tous ici constatent que si il y a des avancées au niveau législatif, pas grand chose n'a vraiment changé sur le terrain (a part la levée de l'état d'urgence qui a un peu relaché la pression).
- Les jeunes qui ont suivi une scolarité normale refuse de suivre les traces politiques de leurs ainés.
- Seule une partie pauvre de quasi analphabets et donc sous-informée gobe que les keufs se font sauter tout seuls pour pouvoir accuser le PKK, ce dernier oeuvrant bien évidemment pour libérer les masses populaires ect... sans aucune exaction cela va sans dire et en utilisant les moyens les plus démocratiques qu'il soit. Les attentats sur Istanbul c'est a part, c'était juste pour l'argent ?!?
- Il y a beaucoup moins de militaires (aucun contrôle pour l'instant) mais les keufs sévissent : racket des commerçants en ville du côté de Diyarbakir et pressions, menaces et flicage pour les villageois.
- Les immeubles neufs poussent comme des champignons un peu partout. La plupart des Kurdes vivent dans des conditions lamentables et n'ont pas les moyens de les habiter. Les Turcs ne sont pas franchement candidats pour déménager dans la région. Question : qui les habitent ? A part "des riches", personne n'a pu jusqu'ici me donner de réponse précise, mais ça sent le déja vu...
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