Si l'année derniere je me suis retrouvée dans le plâtre une semaine avant de partir à cause d'une marche traitresse, aujourd'hui tout est OK malgré une dernière semaine plus que speed।
Départ de CDG a 7 h 15, copieusement arrosé par l'explosion de ma bouteille d'eau pétillante que le contrôle a refusé de me laisser passer. A Vienne, pas la peine de douter que nous sommes bien dans le bon avion : l'A 320 arbore fièrement des housses vertes munies d'appuie-tetes rouges et jaunes.
Change a Erbil : 156.000 dinars pour 100 euros.
Fait chaud et le soleil est brulant. On prend un Hello Taxi qui nous laisse à un autre au check point : 35.000 dinars (environ 22 euros si mes calculs sont bons) jusqu'au Sherine Palace Hotel. En fait, ce n'etait pas loin de l'aéroport, on aurait mieux fait de prendre un mini bus jusqu'au check point et un taxi normal jusqu'a l'hôtel, ce qui aurait été nettement moins cher.
Premier taxi et donc première invitation à venir dormir à la maison... Ca commence ! On reconstruit la tour de Babel avec le chauffeur : quand le kurmandji de Sandrine lui pose problème, je prends le relais en turc. On prend son numero de téléphone pour le consoler d'avoir decliné son invitation et on demande une chambre au Sherine. 65.000 dinars, mais ici le logement est ce qu'il y a de plus cher. L'hôtel n'a pas changé depuis mon dernier passage, mais c'est propre, il y a la clim, et ca sourit de partout... normal, on est au Kurdistan !
Direction la citadelle ou un papy passera son temps à nous pister l'air amusé mais digne : en fait, il n'ose pas le demander, mais il veut être pris en photo... on prend !
Je voulais faire une provision de portraits des adorables gamins rencontrés en 2005, mais surprise, à part quelques militaires, étonnés de notre présence mais ravis (plusieurs sortent d'un peu partout pour nous signaler qu'ils sont à notre disposition si nous avons besoin de quoique ce soit), il n'y a plus personne. La citadelle est en restauration et ses habitants (refugiés) ont été relogés ailleurs.
Après une bavette avec un photographe qui nous avait repérées dans la ville (et avait été chercher son album photo pour nous le montrer), petit tour au bazar et taxi (entre 3.000 et 4.000 dinars la course, certains nous laissant seules juges de ce qu'on doit leur laisser) pour le parc des martyrs.
C'est splendide, mais comme il est trop tard pour les photos, on reviendra. Ca vaut le détour : en fait de parc, c'est un véritable jardin de roses ! Il y en a partout, des blanches, des roses, des rouges... le tout agrémenté d'arbres, de verdure et de jets d'eau. Une petite merveille de goût, d'odeur et de fraicheur.
Pour ne pas casser l'ambiance, on decide de se laisser du temps avant d'être kidnappées et de remettre a plus tard la recherche active d'une carte téléphonique. Les amitiés impatientes attendront un peu, le temps d'aller rendre au resto du Sheraton l'hommage qui lui revient de droit.
Resto jardin aàla fraicheur particulièment agréable avec ses odeurs de narguileh qui nous ramènent à nos années Syrie et nos premiers contacts avec le Kurdistan.
Plats simples et fins : humus, salade, succulentes ailes de poulet (50.000 dinars avec 2 bières chacune). La vrai vie quoi... Petit conseil quand meme : éviter de demander qu'on vous apporte une autre petite assiette. J'ai bien eu l'assiette et elle etait bien petite... mais j'attends toujours le supplement d'ailes de poulet !
excellent blog.... et bonne continuation.
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