J'apprécie la balade jusqu'à Kadiköy, c'est toujours sympa en vapur, surtout qu'il fait beau.
Seçkin est pratiquement à l'heure (rare ici) et m'entraîne au resto. Très sympa, il a été guide dans le temps, y compris dans le Sud-Est, et n'a donc pas les mêmes à priori que le commun des Stambouliotes. Il comprend vite mon problème : je veux que le bouquin soit retiré de la vente, histoire de faire réfléchir ou tout au moins hésiter les prochains.
Question honoraires, il ne me demande que l'avance des frais de procédure (conseil aux avocats parisiens : venez faire un stage ici !). Le seul problème, c'est qu'il faut que je le déclare chez un notaire pour qu'il puisse me représenter.
Ca explique toutes les pancartes "Noter" un peu partout. Seçkin me dépose donc chez un noter de Galata où on s'occupe immédiatement de mon cas (sans rendez-vous !) et me gave de gâteaux et de thé le temps de mettre des tampons un peu partout. Voilà, maintenant j'ai un avocat turc, qui peut me représenter pour tout, sauf pour divorcer m'explique-t-il un peu embêté... pas grave, je ne suis pas mariée de toute façon.
Dernier passage chez Zümrüt, labo à qui j'ai confié mes pellicules, moins celles du Kurdistan histoire de leur éviter une attaque devant le sourire des peshmergas. Les photos seront plus lourdes à transporter que les pellicules, mais le travail est impeccable, les prix très largement inférieurs à ceux des labos parisiens, et en prime, ils m'ont tout gravé sur CD en 300 ppp. Dommage, juste en 10 x 15, mais on ne va pas pinailler pour si peu, ça va déjà pas mal m'avancer, d'autant que vu le nombre de photos, c'est un bonus commercial gracieusement offert.
Tout irait bien si je ne devais pas me préparer à rentrer... sous la pluie évidemment !
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