Le chauffeur de l’évêque piaffe d’impatience le temps que nous finissions notre petit déj. Nous avons l’habitude d’être maquées par les Kurdes, par les Chaldéens c’est une première !
Côté chambres à l’évêché, nous avons le choix : à l’étage, elles sont toutes inoccupées, équipées, grandes, neuves, pourvues de la clim., à un ou deux lits. On s’installe dans la plus grande avant d’aller prendre le thé rituel.
Mar Patros nous emmène dans le village chrétien de Peshkhabur, flambant neuf, qui comme la plupart a été détruit sous Saddam. Le gouvernement finance les reconstructions, y compris celles des églises.
Celle-ci est au bord de l’eau, à une centaine de mètres d’un village chrétien syrien sur l’autre rive. A l’occasion des travaux, les fondations d’une ancienne église du milieu du 15e siècle ont été découvertes.
A Cembkurik, village également neuf, la reconstruction d’un bassin est en cours : sa source avait été bouchée également par les sbires de Saddam.
Les 4 x 4 sont nombreux dans la région : ici, ils sont indispensables et loin de la frime parisienne.
Nous allons ensuite à Piraka, le village de la sœur de Mar Patros, qui avait initialement été construit pour arabiser la région. Il y avait un pont, soit disant roman (romain ?), mais il ne reste plus grand-chose à photographier.
Nous finissons la journée par le village neuf qui accueille aujourd'hui les habitants de Sanate aujourd'hui détruit et inaccessible.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire