24 août 2005

Iznik

Re-malaise : ça devient de plus en plus fréquent et impossible de trouver un petit dej digne de ce nom dans le coin : ce n'est pas un kebap qui va me remettre en forme, déjà rien que l'odeur dès le matin !
Pas le courage de prendre les transports en commun avec 25 kg à porter, donc taxi jusqu'à l'otogar (16 millions) qui me laisse, contrairement à ce que je lui avait demandé, loin des mini bus. Heureusement, les Turcs sont sympas et un monsieur court pour m'aider sans que je n'ai rien demandé à personne.
Les mini bus sont ici nettement plus luxueux que dans les zones kurdes, comme d'ailleurs tout ce qui roule !
Bursa/Iznik (environ 1 h 10, 4 millions - Iznik 20.200 habitants).
L'hôtel Aydin est à côté de l'arrêt près de Aya Sofia. 35 millions, mais le standing est nettement plus élevé que d'habitude.
Iznik (ancienne Nicée) est une ville comme je les aime : verdoyante, entre modernité et ruines antiques, taille humaine, lac, alentours prospères (jamais autant vu d'oliviers).
J'ai pas mal de choses à voir :
- Aya Sofia : les structures extérieures sont relativement en bon état. Style typique des églises byzantines, Sinan aurait participé à sa transformation (entrée 5 millions).

- Mahmut çelebi camii (1442)

- Haci Özbek camii (m:1332)

- Seyh Kutbeddin (tombe construite par Candarli Ibrahim pasa pour Mehmed Muhyiddin Bin Kutbeddin-i Izniki mort en 1418)

- Lefke kapi

- II Murat hamami (Haci Hamza 500YY)

- çini firinlari

- les ramparts avec sur les portes des inscriptions en grec et des fresques bien conservées

- le théâtre antique : en ruines malheureusement et comme je suis encore sous le coup de celui d'Orange, moins d'intérêt que prévu

- le musée très bien restauré

- yesil cami (encore et toujours pas verte)

- Yakup celebi camii

- Kyrgyz turbe

Journée bien remplie, je reprends des forces avec une glace pêche/citron sur la terrasse de l'hôtel. Bon, elle n'a ni le goût de pêche et je cherche toujours celui du citron, mais de superbes couleurs qui ne doivent pas grand chose aux fruits !

Je tente ma chance au magasin photo en face, mais ils ne font pas de réparation. Ca désole le jeune vendeur qui me sort précautionneusement son propre boîtier Minolta et insiste pour me le prêter. Incroyable, alors que je viens de lui expliquer que j'en ai bousillé 2 en 48 h ! C'est vraiment gentil, mais avec la poisse que j'ai en ce moment, je préfère continuer avec celui qui me reste, plein de poussière cappadocienne, mais qui fonctionne encore.

Dîner en face de l'hôtel : excellente soupe de poisson pour 1,5 millions.

Ce matin, le réceptionniste a annoncé d'un air très fier à la cantonade que j'étais française, de Paris (le top quoi) et que je parlais turc : genre, mon hôtel ne reçoit pas n'importe qui ! Depuis, dès que je passe 5 mn sur la terrasse, c'est le défilé. Je peux toujours prétendre que je parle UN PEU turc, il y en a toujours un pour expliquer à qui veut l'entendre que je parle parfaitement... me feront toujours marrer !

Iznik mérite vraiment le détour même si elle n'a plus ses célèbres anciennes céramiques (Istanbul en est largement mieux lotie). Le commerce de reproductions artisanales a l'air de bien se porter, et les 2 petits bols que j'ai achetés sont mignons comme tout. Dommage de ne pouvoir rapporter de pièces plus conséquentes, mais je n'ai pas la place nécessaire dans mes sacs et je ne voudrai pas que de splendides reproductions arrivent à Paris dans le même état que mes appareils !

7 pellicules aujourd'hui alors que je n'ai pas l'impression d'avoir pris beaucoup... On s'habitue vite au confort du numérique qui permet de mitrailler et de sélectionner tranquillement après.

Va falloir que je ralentisse sérieusement si je veux tenir jusqu'à l'aéroport !

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